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Conduite sans permis

Conduire sans permis, est-ce normal ?

Le permis de conduire à point à vue le jour en 1992. Néanmoins, les statistiques montrent que conduire sans permis ne se retrouve pas uniquement chez les « délinquants », mais que de plus en plus de personnes agissent ainsi. Les conducteurs dont le permis est invalide ou annulé le font aussi, malgré les risques qu’ils encourent.


Quels sont les risques de la conduite sans permis

Si vous êtes arrêté et que vous n’avez pas votre permis sur vous, vous avez cinq jours pour le présenter au commissariat (ou à la gendarmerie) le plus proche de votre domicile. Vous aurez alors une amende de 11 euro. Sans présentation de ce dernier, vous aurez un PV de 135 euro. En revanche, si vous roulez alors que votre permis est suspendu, invalide ou annulé, les sanctions sont plus lourdes. La confiscation de votre véhicule, un retrait de six points ou une suspension de permis de minimum trois ans vous « pend au nez », sans omettre que vous pouvez aussi avoir une peine de TIG (travail d’intérêt général), d’être dans l’obligation de suivre un stage de récupération de points ou d’être interdit de conduite pendant cinq ans ou plus. Il est indispensable de savoir que vous ne pourrez plus être assuré durant toutes ces peines, puisque sans permis, votre contrat d’assurance est rompu (Cf. article L224-16 du Code de la Route). Dans le cas où vous n’auriez jamais eu votre permis, les « punitions » sont les mêmes. Votre véhicule est confisqué, l’obligation de participer à un stage en peine complémentaire vous est notifié, vous n’avez pas le droit de conduire pendant au moins cinq ans et la peine de travail d’intérêt général peut vous être infligée (Cf. article L221-2 du Code de la Route).


Le témoignage d’une personne en ayant fait l’expérience

Même si les forces de l’ordre confirment que la conduite sans permis ne concerne pas uniquement une population jeune, elles reconnaissent aussi que les chauffeurs professionnels agissent aussi de la sorte, alors qu’ils sont moins jeunes. Une personne, faisant partie de la catégorie socio-professionnelle, relate son histoire pour bien faire comprendre que conduire sans permis n’est, effectivement, pas la solution. Cela dit, ces chauffeurs roulent toute la journée, dans le cadre de leur profession. Il est possible que la vigilance, après plusieurs heures de conduite, ne soit plus la même qu’au petit matin. Cette personne a été arrêtée et s’est vue perdre son permis de conduire. Certes, elle aurait dû faire preuve de plus de concentration pour ne pas commettre d’impair, mais la punition est-elle vraiment justifiée ? Cette question, les professionnels de la route se la posent ? Sans réponse, ils se permettent donc de rouler sans permis, situation pire pour eux !


La relation « travail » et « conduite sans permis »

Le besoin de posséder son permis pour pouvoir travailler est une évidence, mais il ne vous est pas obligatoire de donner le solde de vos points à votre employeur. Par contre, il est impératif d’informer votre patron de l’invalidité, la suspension ou l’annulation de votre permis. Il en va du ressort de votre travail, de l’exécution de vos missions et de l’avenir de l’entreprise aussi. Cette « interdiction de conduire » s’applique, tant sur vos horaires personnels que vos horaires de travail. Ne pas communiquer cette information à votre employeur peut vous apporter de multiples déboires. Au regard de ces exigence qui ne sont pas toujours respectées, les chefs d’entreprises, lors des embauches, font dorénavant signer une attestation sur l’honneur à leurs salariés. Sur celle-ci, les employés confirment que leur permis est bien valide, non annulé, non suspendu et qu’ils sont autorisés à prendre le volant si le besoin s’en ressent.

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